Brunch Littéraire 2018 : Félicitations !
En novembre 2016, naissait à Nantes un évènement littéraire, original, dénommé « Brunch Littéraire ». Créé par une organisation caritative, ASPROBIR, en vue de faire connaitre ses actions et collecter des fonds pour ses projets, ce rendez-vous culturel se déclinait alors sur quatre (4) articulations : une fenêtre sur le cinéma, un espace d’expression d’écrivains africains, une scène musicale et un cadre ouvert de débats. Cette première édition va se révéler un coup de maître. Du public, de l’enthousiasme et des « guest stars » humble à souhait. Sans compter un buffet bien garni de mets typiquement africains.
Fort du succès précédent, Asprobir organise le 07 Janvier 2018 la deuxième édition de son « Brunch Littéraire ».
Noyée sous une averse continue ce dimanche d’hiver, la salle
de « L’egalité » va abriter de 10h00 à 20h00 un programme non stop similaire à la 1ère édition. Ce site d’accueil, peu adapté à la manifestation proposée, situé pas loin de la chambre de Commerce de Nantes, loin des espaces culturels habituels, va être néanmoins efficacement exploité par les organisateurs.
Un public fidèle sur la journée, va assurer une ambiance conviviale, participative et continue pendant la manifestation.
Malheureusement, le nombre ne sera pas suffisant par évènement pour présenter l’image d’affluence recherchée. Cette non-réponse du public nantais, malgré une communication directe et soutenue, avec une offre plateau fournie et de qualité, laisse perplexe sur la capacité des Africains et amis de l’Afrique à se mobiliser pour les évènements les concernant ; ainsi que sur leur envie de soutenir leurs artistes et écrivains. Ce n’est en effet pas le seul évènement culturel de ces derniers mois à connaitre des difficultés de fréquentation. Ce public, qui face à l’absence de propositions se plaint, ne fait pas suffisament d’efforts pour motiver les promoteurs du « produit culturel Afrique ».
Avec un budget très limité, et une petite équipe soudée de bénévoles, Rosine Deumaga (La présidente d’Asprobir) peut, malgré tout, être fière de sa performance. Elle a assuré avec beaucoup de professionnalisme et d’abnégation le « service après vente ». Surtout, sur les deux éditions, elle a tenu ses promesses. Suffisamment rare dans l’espace culturel africain nantais pour être souligné.
A Nantes de mériter une troisième édition. A ses habitants d’y apporter une contribution visible. Et aux autorités et organismes culturels de la ville de soutenir les promoteurs de la culture africaine, à l’heure du lancement de projets type « Maison de l’Afrique » . . .
